Agrandir sa maison est un grand projet au même titre que la construction ou la rénovation d’une maison. Faire une extension de maison nécessite tout de même des précautions à prendre et la prise en compte du code de l’urbanisme. Tout savoir sur les travaux d’agrandissement d’une maison.
L’intérêt de faire une extension de maison
Même si les travaux d’extension alourdissent les dépenses, il s’agit, tout de même, d’un projet qui suscite grandement l’intérêt des familles. Agrandir une maison est un garant d’un grand confort de vie. Qu’il soit horizontal ou vertical, l’extension permet de gagner des mètres carrés supplémentaires. Pour son projet d’extension, il est crucial de respecter certaines règles. En plus de profiter d’un gain de surface supplémentaire, la construction d’une extension offre un cadre de vie beaucoup plus pratique pour les ménages. Les avantages qui en découlent sont multiples :
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- une solution économique et simple à mettre en œuvre.
- Valorisation de son bien immobilier.
- Gain de confort.
- Meilleure organisation de ses espaces de vie.
- Gain de luminosité.
Ajouter une extension à sa maison améliore son confort et son bien-être. Mais cela permet aussi de bien aérer ses espaces de vie, d’optimiser la circulation tout en faisant entrer la lumière partout dans la maison. Retrouvez d’autres informations en consultant ce blog sur les travaux.
Les trois types d’extensions
Notons que les extensions ont un impact sur la fiscalité d’un foyer. En général, il existe trois types d’extension à connaître avant de réaliser une extension dans sa maison.
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- L’extension comprise dans la surface habitable
L’extension comprise dans la surface habitable s’applique à des surélévations de maison ainsi qu’à des extensions sur le côté du bâtiment. Ces extensions sont reliées principalement au bâtiment par une ouverture et visent à accueillir plusieurs pièces supplémentaires.
- L’extension non comprise dans la surface habitable
L’extension non comprise dans la surface habitable concerne la véranda, la dépendance et le garage. Ces extensions sont soumises aux mêmes autorisations que les projets d’agrandissement classiques. Cependant, le calcul de la taxe foncière sera différent.
- L’extension qui modifie la destination d’un local existant
Lorsqu’on transforme une cave en pièce de vie ou lorsqu’on aménage un ancien local technique afin de le rendre habitable ou lorsqu’on veut aménager un garage, ce type d’extension modifie la destination d’un local existant et nécessite des demandes d’autorisation spécifiques.
Créer des extensions avec un PLU
Le PLU donne des indications sur les différents types de construction autorisées dans une zone définie. Il définit aussi les matériaux et le coloris autorisés ou pas. Lorsqu’on crée des extensions dans une zone urbaine, il faut toujours s’en remettre au PLU. Pour une extension de moins de 40 m2, il faut déposer une déclaration préalable de travaux. Pour une extension supérieure à 40 m2, il faut déposer un permis de construire. Enfin, si l’agrandissement représente de 20 à 40 m2 de la surface totale d’un habitat à plus de 150 m2, il faut demander un permis de construire.
Faire appel à un professionnel pour son projet d’extension
Pour son projet d’extension, on recommande de faire appel à un professionnel. Il garantit le bon déroulement des travaux. Il peut s’agir d’un architecte ou d’un maître d’œuvre. Il peut vous aider dans toutes vos démarches. Il apporte aussi de précieux conseils sur le design et sur la performance énergétique. Le recours à un architecte n’est certainement pas obligatoire s’il s’agit des petits projets d’extension. Son intervention est obligatoire pour les travaux d’agrandissement supérieur à 150 m2.